Affaire Veronese – Philippe Perrier, un riche vigneron, est en route vers Marseille sur l’autoroute française du Sud le 29 avril 2012. L’automobile roule dans une station-service à quatre heures du matin. Faisant le plein, l’homme continue.
Il les ignore, mais il est enregistré par des caméras de sécurité. Il semble qu’il n’y ait rien d’anormal à première vue. Cet homme n’est encore impliqué dans rien, à part le fait que ces caméras révéleront quelque chose sur un crime qu’il aura peut-être commis dans quelques semaines. La police de Carry-le-Rouet a découvert le corps d’un homme le lendemain matin vers 8 heures.
Le cadavre a été partiellement carbonisé et est enroulé dans du plastique. Un seul coup de feu dans la tête a suffi pour lui ôter la vie. En ce qui concerne les flics, ce n’est qu’une autre revanche sur les gangs. Les enquêteurs, quant à eux, découvrent rapidement qu’ils sont sur la mauvaise voie. Car le voleur présumé de Marseille n’en est pas la victime. Il s’appelle Lionel Véronèse.
A 39 ans, il est loin. Lionel Véronèse, personnalité connue et respectée de l’industrie de la nuit qui était autrefois propriétaire de plusieurs bars à la mode dans la région de Chambéry, travaille désormais dans la protection des célébrités.
C’est un sportif accompli qui n’a jamais été marié. Nathalie Perrier, l’épouse du richissime vigneron Philippe Perrier, était récemment en couple avec lui. En apprenant son infidélité, était-il possible que l’héritier Perrier se charge d’éliminer son rival.
Il a été rapporté que Lionel Véronèse, un mondain aisé, extorquait de l’argent à la dame depuis des semaines. Les flics pourront désormais reconstituer la scène du crime grâce à la vidéo de la station-service.
Pour se débarrasser de Lionel Véronèse, un homme de main, Mickael Boeuf, l’attire dans un piège et donne l’impression qu’ils règlent des comptes. Qui a tiré dans la tête de Lionel Véronèse avec un revolver ? L’épouse infidèle de Nathaniel Le riche mari de Nathalie L’homme de main Mickal aurait pu le faire. Alors, qui dit la vérité.
Lionel Véronèse, 39 ans, a été tué d’une balle dans la tête le 29 avril 2012, à Chambéry. Et le lendemain matin, son corps calciné est retrouvé dans la garrigue au-dessus de Carry-le-Rout, près de Marseille, dans les Bouches-du-Rhône.
Plusieurs habitants bien connus du petit Landerneau de Chambéry et de sa vie nocturne nocturne ont été impliqués dans ce crime, qui a engendré une enquête et deux procès ultérieurs qui ont traîné pendant plus de cinq ans.
Cette histoire est sur le point d’atteindre son paroxysme. Comme nous l’avons appris hier, la Cour de cassation a rejeté le dernier pourvoi formé dans cette affaire le 15 novembre. Nathalie Michellier, 50 ans, l’ex-femme de l’assassin, avait été condamnée à 20 ans de prison par la cour d’appel de Grenoble le 21 novembre 2016, pour son rôle dans le meurtre.
Lors d’une rencontre avec son mari, Lionel Véronèse, elle avait été reconnue coupable du meurtre d’une femme en voiture en lui tirant une balle dans la tête. Le conducteur du véhicule avait été condamné à six ans de prison pour détention illégale de la victime, tandis que sa femme écopait de trois ans de prison et de 45 000 dollars d’amende pour vol de corps et destruction de preuves.
La cour de cassation a ainsi fermé la porte à un hypothétique troisième procès et écrit l’épilogue judiciaire d’une des affaires les plus mystérieuses de l’histoire de la Savoie. C’est justement ce matin que Thérèse Brunisso a demandé que Nathalie Michellier et Mikael Boeuf, les deux hommes inculpés de meurtre dans l’affaire Véronèse à Grenoble, soient condamnés à un total de 20 ans de prison pour leurs rôles dans le crime.
“Le seul scénario envisageable, c’est que Nathalie Michellier ait tiré le coup de l’arrière de la voiture. C’est un coup qui ne vient pas à l’esprit de Lionel Véronèse.” Déjà en 2012, Nathalie Michellier et Mikael Boeuf, les deux personnes à bord de l’automobile dans laquelle Lionel Véronèse a été tué par balle, s’accusent l’un l’autre d’être le tueur.
En lui remettant une arme chargée, Nathalie Michellier et Mikael Boeuf ont aidé l’accusation à se déclarer complices. L’assassinat et la complicité d’assassinat ont été considérés par l’avocat général comme prémédités.
Après l’entrée de Lionel Veronese, elle en a remarqué une expression dans la hâte avec laquelle le cliché a été pris. Lionel Veronese a rejoint la voiture entre 50 et 1 minute et dix secondes avant le coup de feu.
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